Joe's Corsage (2004)
2 - Motherly Love 2:21
3 - Plastic People 3:05
4 - Anyway the Wind Blows 2:55
5 - I Ain't Got No Heart 3:50
6 - The Phone Call/My Babe 4:06
7 - Wedding Dress Song/Handsome Cabin Boy 1:02
8 - Hitch Hike 2:54
9 - I'm So Happy I Could Cry 2:43
10 - Go Cry on Somebody Else's Shoulder 3:29
11 - How Could I Be Such a Fool ? 3:00
12 - We Made Our Reputation Doing It That Way... 5:34
Pour faire écho à l'album "Joe's Garage", l'archiviste Joe Travers s'amusa à compiler des morceaux divers de Zappa. Cela donna lieu à divers albums comme ce "Joe's Corsage" paru en 2004.
Cette galette relativement courte (à peine 36 minutes), rassemble douze morceaux joués par Zappa et les Mothers au mitan des années 60, avant même la parution du premier album "Freak Out" en 1966.
La formation ramassée sur seulement 5 musiciens comporte :
Frank Zappa : guitare et chant
Ray Collins : chant, harmonica et tambourin
Henry Vestine : guitare (sur les titres 2 et 5)
Roy Estrada : basse
Jimmy Carl Black : batterie
Petites réflexions du Zappa sur "Pretty Pat" avant d'envoyer "Motherly Love" délicieusement kitsch que l'on retrouvera d'ailleurs sur
"Freak Out". Guitares en son clair et déliées, chant à la marge, basse ronronnante en arrière-plan,
tout y est. Basé sur le riff de "Louie Louie", "Plastic People" fait son petit effet. Ce titre ouvrira par ailleurs le deuxième album du moustachu
"Absolutely Free" en 1967.
Charmante bluette, "Anyway the Wind Blows" atterrira aussi sur "Freak Out". Joli solo de guitare en son clair dans une ambiance sixties propre et nette.
Autre petite chose propre "I Ain't Got No Heart" avec un petit côté épique et ses changements de tonalités typiques de l'époque. Le titre se termine en
mode boogie.
Un petit doublé sous forme de reprise avec "The Phone Call/My Babe". Morceau très aéré avec un trio basse/batterie/guitare léger et sautillant. Ensuite,
petit instrumental inspiré par un air traditionnel avec "Wedding Dress Song/Handsome Cabin Boy" puis "Hitch Hike" une reprise de Marvin Gaye, en mode soul donc.
Une autre jolie bluette sixties avec "I'm So Happy I Could Cry" avec de jolies guitares en son clair carillonnent de concert. Puis un nouveau préquel de "Freak Out"
pour "Go Cry on Somebody Else's Shoulder". Slow dans la plus pure tradition de l'époque.
Belle épure musicale sur "How Could I Be Such a Fool ?" aux silences et aux pauses savamment dosées. Enfin, dernier titre avec en fait, une interview de
Zappa sur sa vie, son oeuvre, la musique et toutes ces sortes de choses...
La moitié des morceaux sont des titres à venir sur le premier ou second album de Zappa. Reste deux ou trois reprise certes sympas, une intro
de 30 secondes et un titre d'une minute.
On est un peu frustré côté inédit en se demandant légitimement le pourquoi d'une telle compilation qui tient en à peine 10 minutes d'inédits pour 20
minutes de morceaux disponibles ailleurs.